Profil

Lorsque le D^r Christian Finley est entré à l’université, c’était en ingénierie, un domaine à l’image de son esprit pragmatique. Il s’est attaché à la communauté bienveillante de ce programme et à ses camarades de classe qui, comme lui, aimaient résoudre des problèmes, mais une autre profession semblait presque inscrite dans sa destinée.

Son grand-père était chirurgien thoracique, son père aussi, et c’est la voie que le D^r Finley a fini par choisir à son tour. « Je suis peut-être la seule personne au monde à avoir ce genre de lignée, dit-il en riant. Quoi qu’il en soit, ma spécialité me ressemble; il faut vraiment être stratégique dans ce type de chirurgie. »

Alliant son savoir-faire chirurgical à ses connaissances approfondies en santé publique, le D^r Finley est devenu un expert canadien de la prise en charge du cancer du poumon, ainsi que des politiques et pratiques exemplaires en la matière. Il applique une approche pragmatique à la gestion de cette maladie complexe et coriace et apporte son concours à de nombreux organismes de soins. Il est responsable du cancer du poumon à l’International Cancer Benchmarking Partnership, responsable clinique du dépistage du cancer du poumon pour l’Ontario, conseiller en chirurgie oncologique pour le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs, conseiller pour la Société canadienne du cancer et membre de la direction de l’Association canadienne de chirurgie thoracique.

« Le travail clinique dans le domaine du cancer du poumon est très gratifiant », affirme le D^r Finley, ardent promoteur du dépistage précoce au Canada. Il insiste aussi sur la nécessité d’accompagner les patients à tous les stades de leur cancer, y compris en fin de vie. « Je suis fier de piloter la construction d’une aile de soins palliatifs à notre étage, afin que nos patients puissent finir leurs jours dans la dignité et le confort. En tant que spécialiste, il est rare qu’on ait la chance de s’impliquer de cette façon. »

Le cancer du poumon est l’une des premières causes de décès au Canada, une statistique que le D^r Finley connaît trop bien. « Presque tous les jours, je suis informé du décès d’un patient. C’est un fardeau qu’on porte. »

Aujourd’hui, ce qu’il peut faire de mieux pour la population, c’est de réclamer de meilleures politiques pour la prévention et le traitement du cancer du poumon au Canada. Il travaille avec d’autres experts à un plan d’action pour le déploiement de méthodes de dépistage partout au Canada, en s’alliant tous les organismes non gouvernementaux concernés, ainsi que des partenaires pharmaceutiques et d’autres sociétés, pour assurer la réussite de cette stratégie dont le pays aurait dû se doter il y a longtemps.

Le D^r Finley s’est joint au Conseil des médecins de MD (le Conseil) dès sa création, quelques mois avant le début de la pandémie. Selon lui, la pandémie a clairement déclenché une crise de santé publique et de ressources humaines que les professionnels de la santé bien occupés ne surmonteront qu’en retrouvant le bonheur au travail et un mode de vie équilibré.

Le spécialiste s’est joint au Conseil pour en savoir plus sur les finances personnelles et les rouages de Gestion financière MD (MD), contribuer à d’importantes discussions, faire entendre la voix de ses collègues et voir à ce qu’on privilégie leur bien-être.

« Heureusement, mes opinions ont été bien accueillies, même avant la formation complète du Conseil. Tous les membres ont leur mot à dire, et je pense que MD est à l’écoute. C’est d’ailleurs très important pour la participation des membres, comme il s’agit d’un organisme composé essentiellement de bénévoles. »

Il estime que l’intérêt de MD pour la relève montre que l’entreprise reste au diapason des besoins uniques et changeants de ses clients. « Le Conseil des médecins de MD aide les médecins à se tenir informés de ce qui se passe dans le milieu, et sa transparence est très rassurante. »

Le D^r Finley est père de trois enfants, dont deux sont nés alors que son épouse et lui commençaient leur carrière en médecine. « Je me souviens à peine de cette époque », dit-il maintenant. Y aura-t-il une quatrième génération de chirurgiens thoraciques chez les Finley? C’est à suivre!