Profil

Pendant sa résidence, le D^r Jean-Michel Guay a décidé, avec sa femme, de faire construire leur première maison et de fonder une famille. C’était en 2017. Peu après, il est devenu père de deux enfants tout en terminant sa résidence et sa formation complémentaire en médecine interne dans deux hôpitaux d’Ottawa.

« J’étais assez occupé », dit-il en riant.

Sa passion pour la recherche de réponses aux problèmes de santé complexes et diversifiés l’a poussé vers la médecine interne et une surspécialisation en thrombose. Pendant la pandémie, il a accepté un poste à temps plein en médecine interne générale à l’Hôpital de Gatineau tout en travaillant en consultation et en soins des personnes hospitalisées à l’Hôpital de Hull.

« J’ai grandi à Gatineau et je suis né ici même, dans cet hôpital. Je voulais vraiment redonner à cette communauté », dit-il, en ajoutant qu’Ottawa, de l’autre côté de la rivière, a tendance à attirer beaucoup de professionnels de la santé. « De ce côté-ci de la frontière, il y a des besoins criants auxquels je peux répondre, et c’est important pour moi. »

Le D^r Guay trouve très gratifiant de savoir qu’il contribue à changer la vie des gens. La médecine interne est un domaine rempli de diagnostics difficiles. Il faut certains acquis et parfois travailler en équipe pour donner aux patients les réponses et les soins dont ils ont besoin.

Le travail au Québec, comme l’a découvert le D^r Guay, comporte aussi ses défis, dont le fait que les spécialistes doivent travailler à temps plein. « Je peux difficilement ralentir la cadence à cause de ça. C’est faisable quand on est jeune et plein d’énergie, mais si on veut travailler moins, c’est difficile. »

Autre défi propre à son lieu de travail : beaucoup de travailleurs paramédicaux, notamment un grand nombre d’infirmières autorisées, préfèrent travailler à Ottawa plus qu’à Gatineau. Ses collègues et lui sont donc habitués à compter sur un personnel de soutien limité.

À l’heure où l’épuisement règne dans la profession médicale, cela peut certainement poser des risques, et le D^r Guay croit qu’il ne faut pas se le cacher. Au contraire, il faut connaître les attentes envers soi et tenir à ses objectifs malgré son horaire chargé. « Je savais que je travaillerais parfois de 90 à 100 heures par semaine et que, d’autres fois, je serais moins occupé avec mes patients externes. Tant que j’ai mon horaire à l’avance, je peux me préparer et prendre mes vacances et du temps en famille en conséquence. Il faut prendre soin de soi-même pour pouvoir prendre soin des autres. »

De même, il explique que pour les résidents, le plus grand défi consiste à gérer son temps entre les études, un horaire de travail complet et d’autres engagements liés à la recherche et au milieu universitaire. « En médecine, il y a beaucoup plus de choses possibles à faire qu’il y a d’heures dans une journée. Il faut apprendre à dire “non”, sinon les risques d’épuisement professionnel sont encore plus grands. »

À sa troisième année de résidence, le D^r Guay s’est joint au Conseil des médecins de MD, interpellé par la possibilité d’influer sur des décisions qui pourraient aider ses collègues à acquérir une plus grande liberté financière. Seul médecin en résidence au Conseil, il faisait valoir l’importante perspective des médecins en début de carrière.

« J’ai beaucoup aimé mon temps au Conseil des médecins de MD; je sentais que Gestion financière MD (MD) s’intéressait vraiment à nos opinions et en tenait compte dans la prise de décisions stratégiques. » Il donne comme exemple l’élaboration de ce qui est devenu le Régime de retraite Medicus^MC, dont il était souvent question aux réunions.

Le D^r Guay conclut avec des réflexions claires sur la voie de l’avenir. « MD est une entreprise aux solutions uniques aux yeux des médecins, parce qu’elle a pris le temps de s’informer sur leurs besoins complexes. Il est essentiel qu’elle reste fidèle à cette formule. »