Profil

S’il y a un conseil que le D^r Kawan Rakhra espère que ses étudiantes et étudiants suivront, c’est de ne jamais essayer de prédire quelle sera leur carrière, car les soins de santé ne cessent d’évoluer.

« La portée et la profondeur des sciences ne connaissent aucune limite », confie le D^r Rakhra. « Il y a tant de choses qui vont vous intéresser et dont vous n’avez pas encore idée. Il est important de faire preuve de souplesse et d’ouverture d’esprit. »

Les nombreux champs d’intérêt du D^r Rakhra en anatomie humaine et biomécanique l’ont amené à faire sa résidence en radiologie à l’Université de l’Alberta et son fellowship en imagerie musculosquelettique à l’Université de Toronto.

Aujourd’hui, le D^r Rakhra dirige la section d’imagerie musculosquelettique de l’Hôpital d’Ottawa. Il est chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et il enseigne la radiologie à l’Université d’Ottawa.

« La médecine offre des perspectives qui vont bien au-delà des soins, comme l’enseignement et la recherche. Il y a une évolution naturelle dans la carrière de médecin », dit-il. « Lorsqu’on commence en soins cliniques, on évolue ensuite vers des rôles administratifs, puis des rôles de direction. On remet alors en question des concepts, ce qui nous amène à faire de la recherche pour trouver des réponses qui peuvent faire avancer la médecine et améliorer les soins de santé. »

Après environ deux décennies d’expérience de première ligne, le D^r Rakhra tient à continuer de développer son intérêt pour la recherche. Il est récemment devenu conseiller pour une entreprise médicale en démarrage qui utilise la réalité virtuelle, un domaine qui, à son avis, a beaucoup à offrir à la radiologie.

« La réalité virtuelle est utilisée de multiples façons dans les jeux vidéo, mais je cherche à trouver comment en tirer parti pour offrir aux radiologues des techniques d’imagerie et de modélisation 3D de pointe. » C’est plus dynamique et interactif que l’imagerie radiologique traditionnelle, explique-t-il, et ça va révolutionner la manière dont nous voyons et comprenons l’anatomie complexe, en particulier en contexte collaboratif avec les chirurgiens.

Dans le cadre universitaire, le D^r Rakhra était attiré par les possibilités infinies qui se présentaient à lui. Il lui aura fallu quelques années pour comprendre l’importance de l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. « J’ai connu au moins deux périodes d’épuisement professionnel », explique-t-il. « J’étais dépassé par mes responsabilités, mais je voulais aussi saisir de nouvelles occasions et ne pas les laisser passer. »

L’épuisement professionnel est une menace au bien-être des médecins et au système de santé en général. Le D^r Rakhra croit que la lutte contre l’épuisement professionnel est considérée par certains médecins comme une mesure réactive lorsque le problème commence à avoir une incidence sur leur vie personnelle ou sur les soins aux patients.

« Maintenant, on en parle de façon plus proactive. Les médecins et les programmes de formation y accordent beaucoup plus d’importance. J’ai fini par comprendre… on ne peut pas tout faire, il n’y a qu’un nombre d’heures limité dans une journée. » Réduire ses activités administratives, par exemple, a permis au D^r Rakhra d’être plus sélectif devant les possibilités d’enseignement et de recherche qui s’offrent à lui.

D^r Rakhra est chez Gestion financière MD (MD) depuis sa résidence. Dès les premières années de sa carrière, il a réalisé l’importance de la littératie et de la planification financières. L’approche personnalisée et holistique de MD en matière de santé financière crée un espace propice à la planification de la retraite.

« Ma femme est aussi médecin. Avoir deux médecins dans la famille, ça peut être chaotique », plaisante-t-il, « mais nos finances ne le sont jamais, grâce à MD. On se sent en confiance, comme une personne à part entière, pas juste un client. »

Il ne manque jamais de transmettre la sagesse financière qu’il a acquise à ses plus jeunes collègues et d’encourager les étudiants à gérer leurs finances intelligemment.

« Quand on prend de l’âge et qu’on avance dans sa carrière, on se met à penser à l’avenir, mais on devrait y songer plus tôt », reconnaît le D^r Rakhra. « Il y a des moments clés quand les résidents commencent à exercer où l’on peut leur parler de bien-être financier. »